Albi, l’autre ville rose
J’avais beaucoup entendu parler d’Albi. Je sais que c’était pour certains un point de passage incontournable lorsqu’ils descendaient dans le sud et je me disais que ça vaudrait peut-être le coup d’y faire un passage…
En particulier, la ville est célèbre pour sa monumentale et originale cathédrale. Massive de l’extérieur, l’intérieur a des airs de TARDIS dans sa capacité à sembler encore plus vaste que l’extérieur…
On accède à l’intérieur par un portail immense aux airs de grandes portes du paradis. Je pense qu’il devait y avoir un intention du genre lors de la construction…
En fait, le portail fait pâle face à l’intérieur figure une fois que l’on entre. Les murs sont truffés de détails, dessins, mosaïques et peintures. On retrouve la même application dans les sculptures présentes et il règne une harmonie incroyable malgré l’aspect imposant de la décoration !
Généralement, un orgue est de base impressionnant. Mais celui-ci, intégré au sein de scènes racontant toutes sortes d’histoires, l’était d’autant plus. Entre ses bas reliefs en bois, l’équilibre de ses tuyaux, ce n’est pas pour rien qu’il sert d’illustration principale à l’article français de Wikipédia sur les orgues !
Après un moment à observer les détails des murs et du plafond, je sortais me promener dans les rue d’Albi, essayant de capturer le clocher de la cathédrale.
Je découvrais un enchevêtrement de ruelles dont le point commun étant de toutes tirer sur un rose-rouge allant jusqu’au pâle.
Le contraste entre le rose de la ville et l’azur du ciel était saisissant. Je continuais encore pendant quelques kilomètres de me promener dans la ville, bercé par les couleurs et la chaleur.
Je repartais ensuite vers ma voiture, n’ayant qu’une vague idée de l’endroit où je m’étais garé, un prétexte supplémentaire pour flâner un peu plus longtemps sans réel destination. Enfin, si, le parking, mais vous me comprenez 😀
J’en profitais pour saisir une volée de gargouilles sur le côté de la cathédrale, point central de la place où elle se trouvait.
Au fil des contournements et des détours, je retrouvais finalement mon parking, j’étais prêt à continuer ma route.