Camper dans une voiture, sans préparation…
Je ne vais pas vous le cacher, c’est la galère et je n’ai pas vraiment réussi à dormir, malgré la fatigue…
J’ai passé un moment à me promener dans les causses avant de chercher un endroit calme et discret pas loin de l’endroit que je comptais visiter, faisant quelques expériences avec mon appareil photo au passage, le tout accompagné par le rappel des émissions de la journée de France Culture dont une sur la sororité et la sororité, m’amenant une intéressante réflexion: quel serait le mot neutre pour ça ?
J’espérais au départ, en abaissant la banquette arrière pouvoir dormir enroulé dans le coffre. J’aurais du vérifier avant de partir, ça m’aurait éviter de constater en pleine nuit que, premièrement, il y avait beaucoup moins de place que j’imaginais dans cette configuration, deuxièmement, toutes les affaires dans le coffre devaient bien être stockées quelque part ailleurs pendant ce temps là, entraînant un ballet fastidieux et toutes sortes de contorsions en pleine nuit pour tenter de déplacer son contenu et enfin que rabaissé la banquette faisait une sorte de toiture pointue hautement désagréable pour dormir…
Défait, je me résignais à dormir à moitié assis dans le siège passager, celui-ci n’étant pas capable de se rabaisser complètement, m’obligeant à m’étirer violemment plusieurs fois pendant la nuit pour changer de position.
Lassé par le sommeil qui ne voulait décidément pas venir, je sortais prendre l’air et essayer de photographier le ciel noir d’encre constellé d’étoiles brillantes.
J’attendais ensuite l’arrivée du matin, incapable de dormir faute de trouver un support non rigide pour ma tête. Il me faudra absolument acheter un coussin si je veux arriver à dormir. Je ferais ça dès mon arrivée dans les Pyrénées…
Je décide donc de profiter de la golden hour matinale (rare pour moi) pour faire quelques photos, la lumière étant aussi impressionnante que les décors environnants…