Dans la villllllle d’Amsterdam…
Il n’y avait pas de marins qui chantent, mais des touristes qui boivent et qui boivent probablement encore (de la heineken ?), mais en dehors de cet écart avec la chanson, c’est une ville charmante comme j’espère arriver à vous le montrer… Et puis, je pense que c’étaient plus les quais d’Amsterdam que le port, en fait.
Ayant eu la chance de visiter la ville un dimanche, je passais un moment à chercher une borne pour payer mon parking avant de me rendre compte que « Ah, en fait c’est gratuit… »…
Mon GPS m’avait emmené en pleine zone résidentielle et je me fiais à mon heuristique habituelle pour visiter la ville : repérer les bâtiments qui dépassent…
Rapidement, mon attention fut attirée par un bâtiment en particulier. J’ai la légère et subtile impression, au vu des images collectées dans la ville et rassemblées ci-dessous qu’une marque de bière connue doit avoir son origine ici…
C’était la semaine de la pride à Amsterdam (Il y a des indices subtils dans les photos). La ville était la plus décorée de celles que j’ai croisé pendant mon voyage et j’ai cherché le cortège pendant un moment, mais je pense qu’il ne passait tout simplement pas ce jour. J’ai néanmoins eu la chance d’avoir des tas de notes de couleur sur mes photos grâce à l’événement !
La ville est bâtie autour d’un réseau très dense de canaux. Je choisissais de remonter l’un des axes en direction du port en espérant trouver des musées sur le chemin.
Amsterdam est en effet connue pour ses nombreux musées. Ayant eu l’excellente idée de ne pas réserver mes places plusieurs jours à l’avance, je zappais l’expo Van Gogh spéciale tournesols et décidais de plutôt explorer la ville. Ce que j’aurais fait, mais en plus…
Après, l’art est omniprésent. Statues, peintres, architecture, cette ville est remplie de choses à voir !
C’est à ce moment que j’ai eu une frayeur en découvrant deux insectes morts sur ce qui me semblait être le capteur de mon appareil. Une pièce très fragile. Après investigation, ils n’étaient « que » sur le miroir. J’utilisais un chiffon en microfibres pour les dégager, ayant eu peur pendant un moment de ne plus pouvoir prendre de photos…
Je retournerai à Amsterdam en réservant des places à l’avance pour plusieurs musées repérés pendant ma promenade.
Je rôdais un moment autour du Rijksmuseum, dans ses jardins, cours, parcs et sur son immense place.
Il y avait aussi, dans les jardins, des jets d’eau qui encerclaient les gens à intervals réguliers, donc, évidemment…
Je poussais plus loin dans la ville, plus tard, découvrant toutes sortes de façades et ouvrages de styles très différents mais cohabitant plutôt bien.
Je me dirigeais ensuite dans une avenue qui aurait pu s’appeler « Hey ! Regardez ! Vous êtes bien aux Pays Bas ! ». Tulipes, tulipes, tulipes, formage de hollande, tulipes, tulipes, fromage, reproduction de peintures de maîtres, tulipes, vous voyez l’idée…
C’est également pas très loin de ce petit parc à vélos que j’ai eu l’occasion d’aider à soigner un petit de 6-8 ans qui était tombé à vélo au niveau d’une bordure.
Je sais que ça fait sourire certaines personnes que je me balade avec une trousse de premiers secours dans mon sac, même en ville, mais voilà, on a pu désinfecter et panser les plaies du gamin. Qui pensait avoir le bas cassé et je sais ce que c’est, pour avoir toujours connu des destins tragiques à chaque fois que j’ai tenté de faire du vélo.
Tomber sur son bras à pleine vitesse, ça fait mal et on est persuadé qu’on va devoir nous amputer dans l’instant. Mais on a tendance à exagérer et il ne faisait pas exception. Il est donc reparti avec un magnifique bandage et une plaie propre et probablement une légère appréhension toute compréhensible pour les bordures. Encore une fois, je connais…
Je reprenais ma marche vers le port d’Amsterdam. J’arrivais face à de nombreux vieux voiliers amarrés.
Je ne sais pas si c’était le célèbre port d’Amsterdam, faute, comme je l’ai évoqué plus haut, de marins qui, le regard fier, ramènent leurs bâtards jusqu’en pleine lumière.
Bref, c’est sans trop me préoccuper de what would I do with a drunken sailor que je continuais ma visite.
Je croisais une dame curieuse de ce que j’étais en train de prendre en photo, me demandant si j’avais fait des photos de la pride et si je travaillais pour un magazine ou était indépendant. Je lui expliquais un peu mon voyage et aussi que ce n’était pas faute d’avoir cherché, mais j’avais raté les cortèges, si tant est qu’il y en avait pour ce dernier jour. Elle était bénévole dans une association rendant visite à des personnes seules gravement malades. On se séparait après quelques minutes de discussion car elle devait accueillir quelqu’un, non sans une brève partie en français, celle-ci le parlant couramment et étant enthousiaste à l’idée de le faire une fois mes origines découvertes.
Il faudrait vraiment que je sois plus courageux et ose demander aux personnes de pouvoir les photographier, il y a tellement de personnes que j’aurais aimé vous présenter.
Il faut aussi que j’ose demander à garder le contact avec les personnes avec lesquelles j’apprécie discuter, je pense en particulier à certaines personnes de l’auberge de jeunesse avec lesquelles on partageait pas mal de points de vue et de projets. Je n’ai pas encore le réflexe. J’essaierai de faire mieux en Italie ! D’ailleurs, suite aux conseils d’une amie en juin, je suis en train d’essayer d’en apprendre les bases. La langue suivante sera l’allemand, comme ça j’aurais plusieurs des langues limitrophes de la Suisse !
Bon, pour l’instant, je peux dire qu’il porte ma chemise blanche ou que les éléphants sont gris, et commander à manger, mais j’espère aller plus loin 😀
Ah, et juste pour finir, voici deux versions de ma dernière photo de voie lactée, j’ai demandé quelques avis et vu qu’ils sont très tranchés, je vous laisse les deux 🙂
Et en attendant la suite du voyage…
(C’est de l’italien et ça veut dire « au revoir »)