Rocamadour de jour !

Rocamadour de jour !

16 mai 2019 Non Par Jérémie

C’est vers 7 heures du matin que je montais vers la ville, souhaitant pouvoir en profiter sans subir l’afflux massif de personnes qu’il peut y avoir dans des endroits aussi intéressants. Je venais à peine de passer la porte principale de la ville que je découvrais le tableau incroyable de constructions empilées à flanc de falaise.

Les bâtiments semblent accrochés à la falaise.

J’entrais dans la rue où se trouvaient la plupart des échoppes, désertes à ce moment de la journée et j’imagine aussi à ce moment de l’année. La lumière commençait à peine à descendre le long des façades.

J’ai eu la chance de faire ma visite dans des rues presque désertes.

Je poursuivais mon exploration jusqu’à la fin de la voie et découvrait l’autre Rocamadour, celle des habitations, tout aussi impressionnante que celle des églises et sanctuaires.

Il y a aussi des gens qui habitent réellement sur place !

Je remontais ensuite vers un grand escalier qui allait au fil des marches m’emmener au sommet de la falaise. La lumière était dorée, le ciel d’azur par endroits et je profitais du calme de cette matinée de mai.

J’avais l’impression d’avoir la ville pour moi !

La frontière entre les constructions et la roche est parfois ténue et je découvrais des passages jonglant avec l’un comme l’autre. Une ville dans la pierre.

Une fenêtre encadrant la vallée.

Je devrais me lever plus tôt pour faire des photos, j’adore la lumière du matin. Par convenance, j’ai toujours eu tendance à choisir la golden hour du soir, mais celle du matin a d’autres avantages. Dont celui d’avoir le soleil dans une autre position. En fait, je devrais être disponible pour les deux périodes…

Des escaliers courent et serpentent le long de la forteresse.

Et forcément, en regardant autour de moi, je ne peux pas m’empêcher d’être impressionné par le génie et le courage des personnes ayant bâti les lieux plusieurs siècles auparavant.

On est tout le temps partagé entre la ville et la vallée. Tout dépend vers où on tourne son regard.

Si certains ajouts et reconstructions datent pour beaucoup du 19ème siècle, la plus grosse partie du site est presque millénaire.

Une longue ligne de maisons remonte vers la crête.

Mais lorsqu’on traverse la ville, on comprend pourquoi on lui a fait, elle, traverser le temps. C’est grandiose.

Dans les sanctuaire, j’ai pu observer de nombreux vitraux très travaillés.
Le cœur de sanctuaire.
Une tour collée à la paroi.

Après une visite de l’église du sanctuaire, je reprenais les marches vers le sommet. La vue devenait de plus en plus vaste au fil de l’ascension. Je finissais par presque surplomber plateaux et vallée.

Au pied de la forteresse se trouvent de nombreux commerces, restaurants et autre auberges.

J’empruntais ensuite le chemin du calvaire, pensant à un parallèle douteux avec un « Pokémon Go ! » du 19ème siècle… Et après renseignements, pas si douteux que ça étant donné l’aspect « Marketing » qu’a eu cette construction à l’époque…

J’arrivais en haut de la ville. La cité était encore plus majestueuse, perchée dans les arbres et la falaise.

L’église au sommet de Rocamadour.

Après avoir rodé sur les hauteurs, je prenais le chemin de la descente, capturant au passage quelques images aux angles différents.

Plateaux de la vallée

Une fois en voiture, je ne résistais pas à l’envie de m’arrêter une dernière fois pour capturer une image de la ville…

Une dernière image en repartant…

Voilà, j’avais vu Rocamadour comme je n’aurais jamais espéré la voir, dans un calme et une tranquillité parfaitement adaptée pour une cité aussi ancienne.