Collonges la Rouge, la bien nommée
Suite à la recommandation d’une amie et sur le chemin du retour, je décidais de m’arrêter à Collonges la Rouge. Même si je me doutais un peu que le lieu aurait au moins un vague rapport avec le nom de la ville, je me retenais d’aller voir autre chose que son emplacement sur la carte, pour me garder la surprise…
J’arrivais alors que le ciel commençait sérieusement à se couvrir, battant d’une certaine façon le rappel de la fin de mon voyage. Je me trouvais une place dans un parking à distance de la ville, notant qu’une même régie exploite tous les parkings de villes touristiques que j’ai pu croiser depuis que je m’intéresse à la question…
Rapidement, je prenais la mesure d’à quel point le nom de la ville n’était pas usurpé : rouge.
Des rouges tendant du rose à l’écarlate en passant par toutes les nuances de la brique, uniquement bardé parfois de briques noires ou volets blancs.
Je pense que c’est le genre d’endroits qui doit être noir de monde en période touristique, au vu du nombre déjà assez important de personnes que je croisais dans les rues.
J’en profitais aussi pour faire quelques expériences. J’utilise un logiciel de photo capable de faire du de-hazing, de retirer la brume dans une certaine mesure sur les clichés, j’en prenais avec un puissant reflet du soleil pour plus tard. Vous pouvez voir le résultat plus bas…
Je fais une brève parenthèse, mais pour moi, les vacances ont toujours été l’occasion de manger des glaces, en particulier à l’italienne. Passant plusieurs fois à côté d’un établissement proposant des glaces à la fraise artisanales, je finissais par céder à la tentation et retrouvait un peu de lointains souvenirs par la même occasion. Tout en mangeant une excellente glace.
Une chose me frappait également, l’incroyable propreté des lieux, assez rare pour une ville française attirant du monde. La moindre rue était impeccable et le moindre buisson élégamment mis en valeur.
Je m’attardais encore un moment, faisant une nouvelle boucle dans les rues éclatantes de Collonges la Rouge, sachant qu’une fois retourné à ma voiture, je me mettrais en route pour rentrer à Seclin.
Je me disais une dernière fois qu’il faudrait que je revienne absolument sour un ciel d’azur, imaginant les rues transfigurées par le contraste saisissant du bleu et du rouge.
Mais je devais repartir. Avec beaucoup d’idées en tête. J’en parlerais dans un autre message…